Duchesses, une bien jolie perfomance

Publié le par Melle Bulle

 

 

D01Je vous l'avais dit dans mon article du 17 novembre 2010, je suis allée voir la              performance chorégraphique de François CHAIGNAUD et Marie-Caroline HOMINAL: Duchesses.

 

Cette performance fut représentée au 49 Nord 6 Est - FRAC de Lorraine/Metz le 25 novembre 2010.

 

Je dois bien vous avouer que ce fut une agréable surprise.

 

Si le concept avait de quoi faire sourire (du hula-hoop tout nu), le résultat de cette étrange chorégraphie fut, au final, tout à fait convaincant.

 

 

 

Dès notre arrivée dans l'espace, le dispositif scénique, à la fois froid et chaleureux (je vais FC m'expliquer) nous plonge (nous = les spectateurs) dans une ambiance conviviale et en même temps tendue. En effet, tous ces petis coussins colorés, posés à même le sol en rang d'oignon et n'attendant que nos petits popotins pour que le specatcle commence pouvait nous mettre facilement à l'aise. Néanmoins les deux blocs gris/blancs, froids et industriels qui se tenaient devant nous (et au-dessus de nous assis par-terre) paraissaient inquiétants.

 

Et ce n'est pas le début du spectacle qui allait calmer nos angoisses...

 

Apparemment si je m'étais informée du contenu du spectacle (je savais que les danseurs allaient être complètement nus), ce n'était pas le cas de tous les spectateurs présents. Et lorsque les danseurs ont pris place chacun sur leur bloc j'ai senti à la fois un frisson, une grande surprise et un sentiment de malaise de la part d'une grande partie de l'assemblée. Et l'absence de musique au début de la performance participait au malaise ambiant.

 

MCH  Je fus assez surprise de me rendre compte qu'au fur et à mesure de cette performance (qui dura environ 30 minutes) j'oubliai complètement la nudité des danseurs. Et même s'il est vrai qu'il est encore assez rare qu'un sexe d'homme soit autant exhibé dans une représentation artistique (alors que le sexe de la femme est (malheureusement) d'une banalité convenue dans l'histoire des arts), mon regard était plutôt tourné vers le mouvement hypnotique du hula-hoop que sur les parties intimes des protagonistes.

 

Vous vous demandez peut-être: Mais pourquoi le hula-hoop? Pourquoi avoir choisi d'être totalement nu? Eh bien je laisse la parole à François CHAIGNAUD qui vous expliquera tout cela bien mieux que moi:

 

"Entre extase aride, méditation radieuse et hypnose cruelle, Duchesses explore une danse invraisemblable, souveraine et prisonnière à partir du jeu le plus ancien de l'humanité: le hula hoop. Symbole de libération sexuelle, il devient pour Duchesses un outil de chorégraphie, instantané et incessant, sans passé, ni futur - un véhicule universel à deux roues."



 

Publié dans Actualité culturelle

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